Projets 2024

Docteur Gudrun Schleiermacher – Institut Curie, France – 40 000 euros

Etude caractéristique génétiques de biologiques chez les patients avec un neuroblastome à risque faible et intermédiaire afin de déterminer des biomarqueurs pronostiques et prédictifs supplémentaires visant à une meilleure prise en charge.

Isabelle Janoueix – Directrice de Recherche de l’INSERM, France – 60 000 euros

Identification de nouvelles cibles thérapeutiques visant à bloquer la progression tumorales des neuroblastomes en étudiant l’envahissement médullaire et le rôle des interactions des cellules tumorales avec leur microenvironnement local.

Professeur Tim Lammens – CHU de Ghent, Belgique – 60 000 euros

Etude de l’hypothèse qu’une combinaison d’ARN  mésenchymateux et adrénergiques – codant et non-codant – détectera de façon plus fiable une maladie cliniquement pertinente par le groupe SIOPEN Circulating RNA qui a conçu et validé un test RTqPCR permettant l’identification des enfants atteints de neuroblastome à haut risque.

Docteur Annick Muhlethaler, CHUV-UNIL Lausanne, Suisse – 30 000 euros

Etude des mutations activatrices du gène ALK qui prédisposent au neuroblastome, perturbent le développement de la glande surrénale et induise un état précancéreux. Elucider les perturbations médiées par ces mutations sur l’identité moléculaire des cellules de la GS et leurs trajectoire de différenciation afin d’espérer définir de nouvelles cibles thérapeutiques.

Docteur Bernard David – CRLC Lyon, France – 50 000 euros

Etude permettant de caractériser certains mécanismes des oncogène MYC, examen de la réactivation des flux calciques afin de définir une possible stratégie pour cibler ces neuroblastomes. Le projet permettra de mieux comprendre les mécanismes de résistance des neuroblastomes afin de proposer une nouvelle stratégie thérapeutique.

Docteur Cyril Bourgeois – INSERM, France – 44 000 euros sur deux ans

DDX17 est une hélicase dont l’absence entraîne des défauts de terminaison transcriptionnelle pour des centaines de transcrits et à la production de transcrits chimériques aux effets dommageables pour les cellules. Ce projet vise à comprendre le mécanisme moléculaire impliqué dans ce phénomène, par une combinaison d’approches pan-génomiques et d’expériences ciblées sur des gènes modèles. Etude de l’impact de DDX17 sur la formation de structures ADN/ARN (R-loops et G4) et de la manière dont ces structures influencent la terminaison. Comment la fonction de DDX17 est altérée dans les cellules surexprimant MYCN, une oncoprotéine majeure du neuroblastome également impliquée dans la terminaison.

Professeur Kaat Durinck – 50 000 euros sur 2 ans

Le neuroblastome est une tumeur pédiatrique issue des progéniteurs du système nerveux périphérique qui est difficile à traiter et dont le taux de survie est faible. Le traitement des cas les plus agressifs de neuroblastome provoque de nombreux effets secondaires toxiques, même à long terme pour les patients qui survivent à la maladie. Dans cette étude, le premier objectif est d’explorer le potentiel thérapeutique du ciblage pharmacologique de la voie de signalisation du stress réplicatif dans les neuroblastomes à haut risque. L’équipe se concentrera particulièrement sur les médicaments de nouvelle génération qui, lorsque correctement combinés, peuvent induire des effets synergiques. Des travaux précliniques approfondis in vitro et in vivo utilisant des modèles murins constitueront la base pour lancer un essai clinique de phase 1.

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