Projets 2021

Celine Delloye UNI – LYON 1 – 40 000 euros

Le Neuroblastome (NB) est un cancer pédiatrique qui a la particularité de se développer très précocement, lorsque l’organisme est encore en développement.

La dissémination métastatique, de sombre pronostic, est déjà présente au diagnostic, compliquant la compréhension des mécanismes biologiques impliqués dans l’extension rapide et précoce de la pathologie.

Nous avons développé des techniques de modélisation du NB intégrant l’environnement immature dans lequel se déploie la maladie, et exploitons ces approches pour caractériser les programmes génétiques intervenant à chaque étape de la dissémination du NB.

Nous nous focaliserons ici sur les dialogues moléculaires entre le réseau nerveux et les NB et leur implication dans le processus métastatique.

Florent Ginhoux – Institut Gustave Roussy 80 000 euros

Les pronostics très variables du Neuroblastome (NB) ont conduit à de multiples travaux de recherche visant à comprendre les mécanismes de progression et de régression.

La place du système immunitaire étant central dans le contrôle des tumeurs, une caractérisation précise du microenvironnement (TME) immunitaire du NB est nécessaire pour comprendre le rôle joué par ces cellules, leurs interactions entre elles et avec les cellules tumorales de manière à développer de nouvelles thérapeutiques.

Ce projet a pour objectif de décrypter le TME du NB à différents âges, stades en le comparant au tissu sain environnant à l’aide de technologies à haute dimension. Ainsi, nous établirons une cartographie détaillée et globale des cellules immunitaires dans ces tissus au niveau protéique, transcriptomique et spatial.

Gudrun Schleiermacher – Institut Curie 80 000 euros

Un des principaux défis dans le traitement du neuroblastome de haut risque (NB-HR) est de surmonter la chimiorésistan-ce.

Environ 15% des NB-HR présentent une perte de fonction d’ATRX, entrainant des lésions d’ADN dues à l’apparition de structures G-quadruplexes (G4). La perte de fonction d’ATRX confère une vulnérabilité thérapeutique : la stabilisation des G4 par des G4-ligands (G4-L) pourrait surmonter la chimiorésistance par un mécanisme de létalité synthétique (LS).

De plus, il a été montré que des G4-L induisent des lésions d’ADN et l’apoptose dans des NB-HR MYCN amplifiés. Nous pré-voyons d’explorer cette LS par criblage à haut débit d’une banque de différentes molécules de G4-L associée à la chimio-thérapie, dans le NB-HR.

Cibler la perte de fonction d’ATRX ou l’amplification de MYCN par les G4-L est une opportunité innovante et inexplorée pour développer de nouvelles stratégies, potentiellement applicable à ≈50% des patients de NB-HR.

Isabelle Janoueix – Institut Curie 43 000 euros

En 2017, notre équipe a décrit deux identités cellulaires dans les lignées de neuroblastome, une identité NORadrénergique et une identité proche de celle des cellules de crête neurale (NCC-like/MES), présentant des propriétés mésenchymateuses et une résistance accrue à la chimiothérapie in vitro.

Nos données récentes montrent que certaines cellules de neuroblastome présentent un potentiel de reprogrammation leur permettant de passer d’un état à l’autre (NOR/MES) et que des signaux du microenvironnement participe au contrôle de cette identité.

Le présent projet a pour objectif d’étudier les mécanismes moléculaires de cette plasticité cellulaire en définissant les voies de signalisation impliquées dans le maintien de chaque identité ainsi que dans la transition NOR-MES.

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