RALLYE DÉCOUVERTE – JUIN 2025

Une organisation au top !

Le samedi 14 juin 2025 avait lieu notre tant attendu rendez-vous annuel avec le Lions Club de Paris Monceau Grande Armée : le cru 2025 du célèbre Rallye Découverte au profit de l’association Hubert Gouin – Enfance et Cancer !

Nous avions traversé une bonne partie de la France la veille pour être prêts pour l’aventure. Un orage nocturne mémorable a fort heureusement rafraichi l’atmosphère et laissé quelques gouttes accueillir les inscriptions et pimenter le petit déjeuner. Le légendaire sourire de Patricia, notre excellentissime chef d’orchestre, les a très vite balayées et nous a immédiatement revigorés (ou peut-être était-ce les gourmandises…).

L’équipe de l’organisation nous attendait perchée au sommet du Château de la Madeleine, avec un casse-croûte éponyme, quelques macarons appétissants et des boissons chaudes pour tous les goûts. La vue panoramique à couper le souffle a fait le bonheur des plus de 70 participants, tous heureux de se retrouver… Rien d’étonnant : les Rallyes sont si addictifs qu’ils comptent désormais de nombreux aficionados ! On murmure même qu’ils ont inspiré certaines grandes fables et nous en avons aujourd’hui la preuve… Admirez « Le lion et le moucheron » !

Pour ma part, je n’imaginais pas trouver aux portes de Paris, un endroit aussi beau, une nature aussi luxuriante et une atmosphère aussi paisible, remplie d’histoire, de culture et de vieilles pierres ! Une très belle découverte qui, sur « son chemin », faisait écho aux mots de Racine et à notre première énigme : « Que je me plais sur ces montagnes, qui, s’élevant jusques aux cieux d’un diadème gracieux, couronnent ces belles campagnes ! ». Et comment ne pas tomber sous le charme de cette région dont le logo est un cerf majestueux à 5 bois, animal étendard de ma carrière et de mon cœur d’artiste…

A la découverte de Chevreuse…

Nous voilà tous partis à l’assaut de l’Yvette et de ses lavoirs, véritables patrimoines de la région. On a ainsi appris que suite à la pollution générée par la révolution industrielle naissante, la question de l’hygiène était devenue une préoccupation majeure et que les lavoirs étaient apparus à cette époque. L’émergence des grandes épidémies, au cours du 19e siècle, a ensuite entériné l’importance de la salubrité publique et donné ses lettres de noblesse aux lavoirs où avaient lieu rinçage, battage, frottage et grande lessive 1 à 2 fois par an. Les activités liées à ces lieux étaient multiples. Le canal de l’Yvette, qui alimentait l’ancien moulin de la ville a en effet permis le développement de nombreuses activités liées à l’eau : les tanneries, les draperies, les corderies ou encore l’effilochage du chanvre.

Mais le samedi 14 au matin, ce n’était ni les lavandières, ni les blanchisseuses que nous avons pu admirer, mais une lumière exceptionnelle qui jouait malicieusement avec les ailes métallisées des nombreux caloptéryx, que je serais restée des heures à admirer…

Arrachée à mes divagations naturalistes par un lapin blanc ou plutôt une Cigogne à suivre jusqu’au cœur du bourg, nous avons ensuite pu admirer une extraordinaire glycine qui courrait sur 3 façades d’une rue aux multiples anomalies ! Nous nous sommes laissés portés de Paris à Londres, après un passage par un 10 Downing Street qui a instantanément pris l’allure d’un Platform 9 ¾… Et là, vint le temps de la fameuse bassine… Tout le monde a eu juste mais mon collègue Yann Arthus aurait sans doute assez mal pris que les pots de fleurs de parts et d’autres de l’église de Chevreuse fassent gagner ce point si difficile à glaner (bande de coquinous !). Je ne manquerai pas de lui conter cette amusante anecdote !

L’église s’était parée de nuances arc-en-ciel, magnifiées par un improbable témoin et quelques pisteurs de bassines… Invités à pénétrer dans l’église par cette incroyable palette, il ne fut pas étonnant d’y trouver autant d’œuvres d’art et quelques étonnantes griffes dissimulées sous la robe de Marie qui faisaient écho aux superbes piliers en meulière. Notre petit Lagotto a tellement inspiré mon équipage qu’il leur a fait transformer un chien en mouton…

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Maison de Raymond Devos, nous en avons appris plus sur sa douleur et sa perception de l’instrument de l’alternance… Et comme les jeux de mots étaient de vigueur, personne ne s’est cassé les dents sur l’énigme suivante : tout le monde a trouvé le château de Dampierre à quelques encablures.

Gourmandise…

Étonnamment (bien-sûr !), notre équipage a trouvé la chocolaterie du Jardin Sucré avant la grille du château et comme nos voisines nous avaient inspirés, nous avons audacieusement opté pour une boule de glace en guise d’apéritif : une dégustation absolument mémorable, tant les saveurs étaient subtiles et maîtrisées ! Pour rester cohérents avec la thématique de la journée, nous avons choisi de ramener une madeleine pour gagner nos 2 points supplémentaires et avons couru jusqu’à la grille pour rattraper le temps perdu. Monumentale, fraîchement restaurée par les Ateliers St Jacques en 2024, elle laissait deviner, dans un sublime écrin, un château flamboyant.

« Porc-Royal-Deschamps… »

Nous voilà en route pour le musée des Granges, le pique-nique et les dernières questions (de la première partie) ! J’avoue avoir mobilisé mes connaissances botaniques pour répondre à la numéro 7 car le bouquetier m’a semblé beaucoup trop loin pour pouvoir rendre à temps le questionnaire. On a donc tenté le calendula, l’achillée… En vain ! Adieu pâtés, champagne et gourmandises… La douleur de cet échec retentissant restera vive, comme une CICATRICE béante (Snif !). Mais comme HORA FUGIT UTERE, nous nous sommes élancés sous les grands arbres pour rejoindre le groupe qui s’affairait déjà à sortir les victuailles, le tout sans être capables de lire le nom entier de l’horloger car l’aiguille lui faisait de l’ombre (un comble !).

Notre déjeuner sur l’herbe fut des plus agréables, avec une superbe vue sur une vallée verte où se nichait une adorable petite chapelle qu’aucun d’entre nous n’a eu le courage d’aller voir de plus près… Une douce partie de campagne !

2e Partie !

Le ventre bien rempli, munis de la deuxième partie, on se sent soudain moins efficace… Mais il faut dire que le rendez-vous dans le Bois du Fay, le Skit du Saint-Esprit, ouvert spécialement pour notre groupe, nous a peut-être fait oublier qu’il fallait répondre aux questions, tant il forçait l’admiration. Fresques, icônes et symboles orthodoxes nous ont invités dans un univers secret dont on a peu l’habitude…

Notre questionnaire a pris fin à Montfort l’Amaury dont le nom me disait vaguement quelque-chose mais j’étais loin d’imaginer trouver une aussi charmante ville médiévale et notre équipage a bien failli finir sa course dans une petite boutique de bric-à-brac tous aussi magiques les uns que les autres…

A peine sortis du parking (que nous avons trouvé après avoir visité toutes les rues de la ville en voiture… Pas doués…), nous avons repéré la rue qui n’existe pas ainsi que le panneau sur la mendicité et le circuit des préjugés… Il nous a fallu troquer notre entêtante boutique pour le cimetière à l’imposante charpente en forme de coque de bateau renversé, trouver les compagnons de Maurice Ravel, Annubis étrangement planqué chez Saint-Sauveur et la bonne sortie pour retrouver les anciennes fortifications et la Porte Bardoul protégée de parts et d’autres, discrètement cachés au coin de leur fenêtre, par une chouette et un hibou…

Après le troisième selfie de la journée, Guy a dû comprendre (dépité) qu’il n’échapperait pas à mes grimaces ! Ce « samedi au soleil », nous avons descendu la rue Péteau de Molette en pensant qu’il s’appelait François… Les points, ça s’en va et ça ne revient pas ! Mais c’était sans compter sur la prévoyance légendaire de ma belle-mère qui avait eu l’idée un peu folle d’embarquer dans son sac un vrai mètre, pensant qu’il pourrait être utile. C’est ainsi que nous avons clôturé notre questionnaire, en mesurant précisément à environ 1m du sol un imposant Sequoia géant qui a de toute évidence pris de l’embonpoint depuis sa dernière visite médicale (il fait exactement 6m34, le bougre !)…

Un immense merci !

Voilà une très belle journée, menée par une main de maître par les organisateurs, que nous étions prêts à terminer en beauté… Et c’est ce que nous avons fait, en nous efforçant d’oublier l’hospitalité inexistante de l’établissement qui « accueillait » notre joyeux groupe. Une hospitalité qui ne mérite pas que nous nous appesantissions plus longtemps dessus si ce n’est par la belle solidarité et les conversations animées qu’elle a fait naître : mieux vaut en rire qu’en pleurer.

Nos vaillants organisateurs ont fini de tout corriger : un point par ci, un point par là… Et les prix furent remis. Éclats de joie et applaudissements sont venus perturber le calme « si précieux » des lieux pour notre plus grand plaisir ! Ce fut ensuite le temps des mercis, des discours… Toujours emplis d’émotion et de reconnaissance. Comme l’a si bien verbalisé Jacques, entre les Lions de Paris Monceau Grande Armée et l’association Hubert Gouin – Enfance et Cancer, c’est désormais une histoire de famille, une belle et grande famille qui réchauffe le cœur et que l’on se régale de retrouver…

Nous avons dû nous éclipser avant le dîner, les kilomètres nous attendant étant trop nombreux, mais nous savons que nous retrouverons « nos lions » très bientôt et nous nous en réjouissons !

Un immense merci à tous les participants et bravo à l’équipe organisatrice !

Plume & Photos (Boîtier & Téléphone) : Myriam Dupouy

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Droit exclusif Myriam Dupouy

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